Soumissions de manuscrit : comment mettre toutes les chances de votre côté ?

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Soumissions de manuscrit : comment mettre toutes les chances de votre côté ? - Ozril Editions

Sur notre page de soumission de manuscrit, nous avons mis une sorte de « check list » indispensable. Ce sont les critères à respecter pour que le texte soit accepté et traité. Nous avons constaté que des termes paraissent flous, voire totalement abstraits pour certains auteurs.

Nous allons donc décortiquer tout ça avec vous dans cet article, afin de mettre toutes les chances de votre côté et faire que votre manuscrit soit agréable pour notre comité de lecture.

  • Un minimum de 45000 mots :

Pour certains, c’est une goutte d’eau dans leur manuscrit déjà bien fourni, pour d’autres c’est un Everest. Nous publions des romans, dans un format de 14×21 cm. En dessous de 45000 mots, le livre édité ne ressemblerait pas à grand-chose. Si vous n’êtes pas à l’aise avec les récits qui comportent autant de mots, c’est qu’Ozril n’est pas la maison d’éditions qui vous convient, tout simplement. Il en existe d’autres qui n’ont pas ces contraintes, alors ne faites pas de « remplissage » dans votre texte pour coller à ce critère. Ça se verra, et pas dans le bon sens.

  • Une typographie lisible :

Oui, bon, ça parait évident, mais pas pour tout le monde. On aimerait parfois intégrer une typographie un peu fantaisiste pour montrer la façon dont un personnage écrit une lettre. Mais si les éditrices sont obligées de déchiffrer votre texte, ça n’a plus rien d’original et tout à voir avec des complications. Pareil pour les noms de chapitres et autres séparations. Restez simple et clair. Pas de couleur, et pas besoin de faire des titres énormes non plus. Si votre roman est écrit en taille 11, mettez votre titre en gras et en taille 12. On saura que c’est le titre. L’essentiel est de faciliter la lecture de votre texte, il sera de toute façon mis en forme par la suite, s’il est accepté.

  • Le texte doit être justifié :

Non, nous ne voulons pas une justification du pourquoi du comment vous avez écrit ce roman. C’est beaucoup plus terre à terre et barbant que ça, de justifier son récit, et en plus, simple comme bonjour. Il s’agit là de l’alignement de votre texte (voir encadré vert). Il y en a quatre. Aligner à gauche le texte (celui qu’on utilise les trois quart du temps), le centrer (généralement ce qu’on fait pour les titres), l’aligner à droite (dans les livre ça sert principalement quand on met une citation en début de chapitre) et enfin, le justifier. Cela permet d’uniformiser le texte. Vous nous direz « Bah, c’est bon, on va pas chipoter pour ça ! » Ben en fait, si… C’est bête, mais c’est pour le confort de lecture. On aura plus facilement tendance à apprécier un texte bien présenté, plutôt qu’un qui ne l’est pas. Qui plus est, tous les romans publiés ont un texte justifié.

  • Pour les dialogues, utilisez un tiret cadratin :

Mais quelle est donc cette diablerie ? Un tiret cadratin ? C’est bon, le tiret du 6 ou signe moins dans un dialogue, ça passe ! Ben non… La forme communément admise et demandée par la grande majorité des maisons d’éditions est le tiret cadratin. Il s’obtient sur Word de la manière suivante : CTRL+ALT+ (symbole « moins » du clavier numérique). Bon, ça fait faire de la gymnastique pour les doigts, mais c’est plus rapide que de faire : Insertion >Symbole>code du caractère 2014.

Pour ce qui est d’Open office Writer, le raccourci conseillé est le suivant : ALT+0151 du clavier numérique. Là encore, vous pouvez aussi chercher le caractère dans « Insertion », comme pour Word (caractère 0151).

  • Votre manuscrit doit être envoyé en format PDF, DOC., ou DOCX.

C’est juste parce que ce sont les trois formats avec lesquels nous travaillons. Pas de magie là-dessous. 

  • Soumission fermée :

Ça va peut-être vous sembler bizarre, mais quand sur la page de soumission il y a écrit «fermée» et que vous envoyez quand même un mail pour nous transmettre votre manuscrit, et bien, on le refuse.  On pourrait passer pour des éditrices épouvantables et vous pouvez nous maudire jusqu’à la dixième génération, on ne prendra quand même pas votre texte. Tout simplement parce qu’on en a tellement d’autres à traiter qu’on ne peut pas prendre le vôtre. C’est vrai, on pourrait le poser sur la pile, même s’il est dernier, c’est pas grave. Mais en vrai, c’est pour vous éviter la frustration d’attendre un an qu’on s’occupe de vous et vous laisser la possibilité de tenter votre chance ailleurs en attendant. Qui sait ?

Et puis si vous voulez absolument postuler chez nous, rien ne vous empêche de vous tenir informé via nos comptes Facebook et Instagram, pour savoir quand nous posterons de nouveau des appels à texte. 

Voilà, nous espérons que ce n’était pas trop rébarbatif, mais on aime quand les choses sont claires. Et parfois, dans le monde de l’édition, ce n’est pas toujours bien expliqué. On sait par quoi vous êtes en train de passer, nous sommes aussi auteures. Alors, courage à vous qui vous lancez dans cette folle aventure. Toutes les demandes faites par une maison d’éditions ne sont pas là pour vous embêter, mais bien pour faciliter le travail de tout le monde.

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